En vérité il n’y a pas d’enfants difficiles

De nos jours éduquer ne va pas de soi. Devant les réactions des enfants – peurs, refus d’obéissance, etc. -, beaucoup de parents et d’éducateurs sont amenés à se poser des questions et, dans certains cas, à consulter un psychologue pour ces enfants qu’ils jugent difficiles.

Henning Köhler, conseiller en éducation, est confronté à ce phénomène dans sa pratique professionnelle. Pour lui, les enfants que l’on appelle « difficiles » peuvent être un appel à la réflexion des éducateurs. Il faut penser autrement l’éducation, non plus à partir de l’hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l’image idéale de lui-même que l’enfant veut réaliser.
Les parents n’ont pas à rendre l’enfant semblable à leur propre idéal d’humanité – c’est contre cette tentation que l’enfant se rebelle-, ni à le rendre conforme aux normes sociales – c’est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s’opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur de l’évolution de l’humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin – et par l’enfant – à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l’enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu’il rencontre dans la tâche de vie qu’il s’est donnée : réaliser l’image unique d’humanité qui est la sienne propre à l’époque présente. Car c’est en s’efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu’il permet à l’humanité de progresser. Il se met ainsi au service de l’ « idée d’enfance », ce facteur véritable de la civilisation.

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De nos jours éduquer ne va pas de soi. Devant les réactions des enfants – peurs, refus d’obéissance, etc. -, beaucoup de parents et d’éducateurs sont amenés à se poser des questions et, dans certains cas, à consulter un psychologue pour ces enfants qu’ils jugent difficiles.

Henning Köhler, conseiller en éducation, est confronté à ce phénomène dans sa pratique professionnelle. Pour lui, les enfants que l’on appelle « difficiles » peuvent être un appel à la réflexion des éducateurs. Il faut penser autrement l’éducation, non plus à partir de l’hérédité et du milieu, mais à partir du projet, de l’image idéale de lui-même que l’enfant veut réaliser.
Les parents n’ont pas à rendre l’enfant semblable à leur propre idéal d’humanité – c’est contre cette tentation que l’enfant se rebelle-, ni à le rendre conforme aux normes sociales – c’est contre elles que se révoltent les jeunes -, car ceux-ci apportent des impulsions nouvelles qui s’opposent nécessairement à la société actuelle : elles sont le vrai moteur de l’évolution de l’humanité.
Parents et éducateurs sont appelés par le destin – et par l’enfant – à comprendre vers quel but il veut aller. Ils peuvent aider l’enfant, par cette compréhension même et par leur confiance en lui, à écarter et à surmonter les obstacles qu’il rencontre dans la tâche de vie qu’il s’est donnée : réaliser l’image unique d’humanité qui est la sienne propre à l’époque présente. Car c’est en s’efforçant de réaliser cette image idéale de lui-même qu’il permet à l’humanité de progresser. Il se met ainsi au service de l’ « idée d’enfance », ce facteur véritable de la civilisation.

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