GA 67 : La Nature suprasensible de l’homme

Ces trois conférences envisagent l’homme dans une triple perspective : par rapport aux règnes de la nature, qui culminent dans le règne animal. Une science rigoureuse de l’esprit montre que l’homme, porteur d’un moi préexiste à l’animal dans le cours de l’évolution. Par rapport à sa vie intérieure, l’homme peut s’engager sur un chemin qui éveille en lui des facultés de connaissance nouvelles. Il peut s’élever de sa conscience habituelle, qui vit dans l’espace, à une conscience intérieure du temps. Naissance et mort ne sont pas pour la conscience des frontières infranchissables une fois pour toutes. Par rapport au moi, l’homme peut accéder à l’expérience du penser, qui est totalement indépendante de sa corporéité. C’est celle que Steiner décrit dès 1894 dans sa Philosophie de la liberté. Il ne peut y avoir de vie individuelle ni sociale qui réponde aux besoins profonds de l’homme moderne si une prise de conscience de cette perspective n’a pas lieu. Aussi peut-on comprendre qu’en ces mois où allait vers sa fin la Première Grande Guerre, Steiner ait souligné « la nécessité que la relation suprasensible de l’homme au monde se répande à nouveau dans l’humanité ».

12,20  TTC

3 conférences faites à Berlin du 15 au 20 avril 1918 – in GA 67. Traduit par Vincent Choisnel – 128 pages.

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