Du 1er au 12 juin 1922 eut lieu à Vienne, ce lieu où Rudolf Steiner vécut sa jeunesse, le deuxième Congrès international du Mouvement Anthroposophique. Il rassembla un très nombreux public (plus de 2000 auditeurs), venu non seulement d’Europe, mais d’au-delà des mers : ces êtres voulaient être là, pour pas manquer ce qu’ils pensaient être le dernier message de Rudolf Steiner.
Leur attente ne fut pas déçue. En dix conférences, denses et parfois très longues, Steiner donna un tableau des différentes dimensions de l’anthroposophie. Il situa d’abord celle-ci dans la recherche spirituelle moderne : par rapport aux sciences de la nature, à la psychologie, aux dimensions géographiques mondiales.
Puis il situa l’anthroposophie dans le temps, les différentes cultures, les différentes époques, qui ont vécu l’incarnation de l’être humain et les diverses perspectives, qui s’offrent à l’activité humaine.
Il ouvrit ensuite la dimension de l’avenir et évoqua ce qui est devenu le problème essentiel de l’humanité : comment les hommes, maintenant qu’ils sont parvenus à un sommet, provisoire, de leurs capacités, pourraient-ils se mettre en marche vers un mode de vie en commun, qui concilie, au-delà de l’égalité, la liberté et la fraternité ?
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